Le roi du reggaeton. Le roi des rois. El Rey. Peu importe le surnom qu’on lui a donné à travers les années, Don Omar est associé à la royauté. Avec raison. Le chanteur portoricain, né en 1978 à San Juan, est un des défricheurs les plus acclamés du reggaeton. Aux côtés de Daddy Yankee, entre autres, il a hissé bien haut dans les palmarès ce fougueux genre musical qui emprunte autant au dancehall et au hip-hop qu’aux musiques caribéennes et latines. Mais contrairement à beaucoup de ses pairs, qui se concentrent sur les ritournelles amoureuses et les hymnes festifs, Don Omar a toujours eu à cœur l’idée de porter un message. Quand il évoque la dure réalité de la rue, il sait de quoi il parle : à l’adolescence, il a vendu de la drogue pendant un moment. Heureusement, il a vite choisi d’emprunter un autre chemin. C’est là qu’il se tourne vers Dieu, mais surtout vers la musique. Les coulisses du show-business ont tout pour le ramener vers le bas, mais son talent brut et sa détermination à toute épreuve l’empêchent de sombrer à nouveau. Dès la sortie de son premier album, The Last Don (2003), il remporte une reconnaissance à grande échelle. La majeure partie des années 2000 et 2010 seront également ponctuées de grandes réussites pour la légende du reggaeton, qui a toutefois manifesté l’intention de prendre sa retraite en 2017. Mais peut-on vraiment quitter le trône de son vivant?